
- Est-ce que je me sens libre de dire non, sans culpabilité ?
- Suis-je dans l’être ou le paraître ?
- Suis-je aligné, entre mon idéal, mes désirs, mes besoins, mes sentiments et mes actes ?
- De quoi fais-je semblant ?
Combien sommes-nous, qui pour acheter la paix, avons appris à taire nos envies et nos besoins ? Nous acceptons très souvent d’être comme l’autre veut que nous soyons. Nous enfonçons bien fort le couvercle de la cocotte-minute, laissant mijoter nos regrets, nos frustrations voire nos souffrances. La vie s’écoule ainsi, jusqu’au jour où la cocotte implose et soit nous fait sombrer dans le burn-out ou la dépression, soit nous réveille par la puissance de la vapeur libérée.
La seule question qui vaille est pourquoi nous laissons-nous devenir ce que nous ne sommes pas ?
« Accorder son comportement aux conseils ou attentes d’autrui, c’est se faire des vêtements à la mesure des autres ». C’est ainsi que le poète Johan Henrik Kellgren résuma la faculté que nous avons à nous adapter en permanence, quitte à y laisser notre âme.
S’affirmer, se dépasser, oser: voilà ce dont ne sont capables que ceux qui acceptent d’être eux-mêmes. Débranchons-nous de la pensée unique, du regard et du jugement de l’autre, proclamons notre droit d’être nous-mêmes et donc, soyons heureux !